Le 4 février prochain aura lieu le 12e conseil des ministres franco-allemand. Très attendu il y a quelques mois, il l’est moins aujourd’hui. Après les grandes déclarations d’intention de 2009 sur la relance du couple moteur de l’Union, l’heure est plutôt à la discrétion. Ce revirement est symptomatique de la relation entre les deux pays : pavée de bonnes intentions et de larges incompréhensions, en particulier en matière industrielle. Dans ces conditions, quelle ambition porter dans les mois à venir pour un programme industriel franco-allemand?
Tous les pays d’Europe veulent que Français et Allemands s’entendent. Il en va aussi de leur propre intérêt. L’entente franco-allemande n’est certes pas suffisante mais elle est nécessaire.