Pour le directeur de la sécurité alimentaire chez Danone, rien ne permet aujourd'hui de remettre en cause les autorisations de mise sur le marché des organismes génétiquement modifiés (OGM) : ni en ce qui concerne la sécurité du consommateur, ni en ce qui concerne celle du milieu naturel hormis pour le colza qui, d’ailleurs, n’a pas été autorisé. Cependant, la vigilance s'impose puisque le recul n'est que de quelques années. Même si l'étiquetage obligatoire prévu par Bruxelles n'est pas entièrement satisfaisant, il pourra au moins contribuer à apaiser les inquiétudes des consommateurs. Toutefois, le plus important reste la transparence et le débat et, surtout, des OGM avec des avantages tangibles pour le consommateur —sécurité, qualité, nutrition, voire prix — de ces nouvelles technologies.